• Date de début 01 octobre 2020

  • Durée du programme 3 ans

  • Budget proposé 624 677,51 €

  • Aides FSOV 350 000,00 € (56%)

Résumé du programme

Le phosphore est un nutriment essentiel à la croissance du blé. En
raison des apports massifs d’engrais phosphatés réalisés entre les
années 60 et les années 80, la disponibilité du phosphore provenant
du sol n’est pas actuellement un problème majeur de la culture de
blé dans la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest. Cependant,
de récentes études ont démontré que la carence en phosphore
deviendra une réelle menace pour la production d’ici 2030, en raison
de la décroissance continue des apports d’engrais entamée dans les
dernières décades. En effet, depuis de nombreuses années maintenant,
les apports de phosphore sont inférieurs aux exports (organes
récoltés), entrainant ainsi une baisse du phosphore disponible dans les
sols. En l’occurrence, il est temps d’améliorer l’efficience d’utilisation
du phosphore (PUE pour Phosphorus Use Efficiency) des cultures, car
il est peu probable que les apports d’engrais phosphatés repartent à
la hausse. Plusieurs facteurs soutiennent cette hypothèse : coût actuel
et inquiétudes sur la disponibilité future des ressources minières pour
les engrais minéraux phosphatés, faible rentabilité économique de
nombreuses exploitations de grande culture et future réglementation
environnementale restreignant l’usage des engrais phosphatés. A
l’image de nombreuses questions agronomiques, l’augmentation de la
PUE sera multifactorielle. Un des leviers à actionner est la composante
génétique de la PUE. Aucun projet d’ampleur sur la génétique de la
PUE chez le blé tendre n’a été conduit en Europe depuis 40 ans. Le
projet PGEN-BW propose de combler ce manque.

Perspectives de résultats ou de valorisation

Basé sur un partenariat international, les objectifs et les livrables du
projet sont :

  • Évaluer la génétique récente du blé tendre européen vis-à-vis de
    la PUE dans des plates-formes expérimentales dédiées (livrables :
    caractérisation phénotypique)
  • Déterminer les traits phénotypiques (parties aériennes au champ
    et racines en serres) supportant les différences de PUE que
    nous pensons mettre en évidence (comprenant de nouvelles
    méthodes expérimentales pour évaluer la PUE) (livrable : traits
    phénotypiques et méthodes de phénotypage)
  • Conduire des analyses génétiques sur nos résultats pour produire
    des premières informations sur des QTL/loci liés à des variations
    de PUE, en vue de leur utilisation dans des programmes de
    sélection et dans les procédures d’évaluation des variétés inscrites
    (livrable : marqueurs de QTL/loci)
  • Préparer l’intégration dans les programmes de sélection européen
    d’une nouvelle source de variabilité génétique venant d’Amérique
    du Sud et du germplasme du CIMMYT (livrable : matériel végétal
    caractérisé)

Partenaires

  1. ARVALIS - Institut du Végétal
  2. INRA
  3. NIAB
  4. Rothamsted Research
  5. Syngenta